Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

prieuré saint bathilde - Page 5

  • LES BENDICTINES DE VANVES ENTAMENT UNE REFLEXION SUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE DANS LEUR COMMUNAUTE

    Les bénédictines de Vanves ont entamé, à l’occasion de cette pandémie, une réflexion sur la transition écologique de leur communauté, comme ont commencé à le faire d’autres monastéres dans un groupe de travail « monastére vert » créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte» avec un groupe de travail qui devait présenter ses réflexions à la Pentecôte, mais le confinement en décidé autrement

    «Quand on voit que la nature a repris ses droits pendant ces deux mois de confinement, cela fait réfléchir,  sur l’origine de cette pandémie, sur  l’homme qui a perturbé l’écosystéme, sur le fait que l’on var dans le mur si on continue, car la technologie a déshumanisé l’homme,  sur l’articulation pour  apporter notre part à la transition écologique et changer les choses d’une manière pratique. Alors qu’on était dans la réflexion sur l’homme augmenté, un petit virus dont on ne connait pas l’origine et que l’on n’arrrive à traiter vraiment, a provoqué une véritable prise de conscience. On a été ramené à des choses simples, à vivre, en autarcie  et retrouver des choses simples à faire ensemble. Est-ce que ce petit grain de sable va suffire pour vraiment qu’on en prenne conscience, pour que de proche en proche, quelque chose change. Il faut l’accepter, car si on n’a pas de pouvoir sur le cours des choses pour protéger la planète, à notre niveau on peut commencer à changer les choses, pour récupérer l’eau de pluie pour arroser le jardin, d’avoir une relation à la nature, aux autres, aux fréres humains, plus sobre et plus respectueux d’une regénération. On en est capable, mais on a encore des réflexes individuels qui nous font revenir à l’avant » explique Sœur Marie Madeleine Caseau mére prieure des soeurs bénédictines de Vanes, persuadé que la réflexion chrétienne peut aider,  en prenant exemple sur les Béatitudes qu’elles ont célébré cette semaine : «Comment les béatitudes vont nous aider à ajuster nos besoins à la réalité des autres, et pas qu’à nos besoins personnels. Ce qui est une révolution compléte de cet art de vivre, qui n’est peut être aussi facile que cela à développer même au sein d’une communauté comme la notre, pour économiser l‘eau, l’électricité etc… ce qui demande une énergie nouvelle mais qui est bonne. Il y a un art de vivre à inventer : Comment aujourd’hui peut on vivre autrement ? »  

    La mére prieure a créé deux groupes de travail, qu’elle dénomme «antenne », l’une « écolo-économie verte », et l’autre «liturgie cérémonie verte, parce qu’une antenne écoute et reçoit. Les sœurs se sont inscrites dans l’une des deux et ont pour mission de s’informer, chercher, pour faire des propositions de lectures durant ce processus de recherche et réflexions, transformer cela en information pour la communauté, et proposer au fur et à mesure du temps. Les propositions seront faites au conseil qui étudiera sa faisabilité, et elles seront avalisées par la mére supérieure auquel se ralliera toute la communauté. «Ce processus devrait permettre un vrai consensus, une appropriation de la décision » indique-t-elle en donnant des exemples sur le choix d’acquérir une cuve de 1000 m3 pour recueillir l’eau de pluie, la décision de ne pas aller à plus de 300 km du monastére pendant leur semaine annuelle de repos, d’être attentif à leur consommation d’électricité, en installant des leds pour l’éclairage, ce qui se fait progressivement, mais aussi en consommant des produits frais et naturels, comme ces poulets d’un petit productteur que leur améne tous les quinze jours une de ses proches, avec des œufs frais.  

    «Nous avons commencé à aménagé un petit potager dans notre jardin (sur la photo), en lien avec une association Jardins Solidaires, qui cherchait un bout de terrain de 10 m2. Une partie de la récolte serait donner à des gens qui en ont besoin. Cette proposition sera étudiée par une de nos deux antennes qui étudiera la faisabilité » indique t-elle en étant prêt à installer des ruches à la condition de trouver quelqu’un pour s’en occuper. «On a déjà avancé en déposant nos déchets verts – deux brouettes par jour – à la décheterie (de GPO allée Julien), en  refaisant le chauffage qui est au gaz de ville, en maintenant une température à 19° et non 25°, et on réfléchit à meilleure isolation des bâtiments, ce qui est difficile avec ces grands vitraux.  Pour ce qui concerne la liturgie, limiter l’utilisation des bougies, mais nous avons déjà des rites très dépouillés, limiter l’usage du papier pour les chants, ou lorsqu’on distribue des images à la fin de nos cérémonies» explique t-elle consciente  qu’il faut penser au long terme, tout en étant limité par la crise des vocations  qui ralentit les changements, mais ne les empêche pas. «Il faut tisser des liens qui vont forcément changer notre vie. Mais c’est cela va demander un effort. Quand on dit « et après ! », on pense à un effort surhumain, mais si on peut faire quelque chose. ! On commence timidement avec cette volontée « de proche en proche ! », en faisant de petites choses où  chacun peut faire quelque chose de concret ! » confie sœur Marie Madeleine Caseau  

  • CHRONIQUES DE DECONFINEMENT A VANVES : UN WEEK-END DE L’ASCENSION PLEIN D’ANNONCES

    Il s’en est passé des choses durant ce week-end prolongé de l’ascension dont ont bien profité les Vanvéens dont certains se sont échappés de la commune pour aller à la campagne, malgré un temps agité

    HAUTS DE SEINE : Mercredi, veille du départ, Georges Siffredi, maire de Chatenay Malabry, a été désigné à l’unanimité candidat de la majorité départementale (LR/UDI) à la succession de Patrick Devedjian à la tête du département des Hauts de Seine. Son élection devrait intervenir aujourd’hui en début d’après midi au cours d’une séance plénière à laquelle participera Isabelle Debré.

    MUNICIPALES : Vendredi, Edouard Philippe a annoncé que le 2e tour des élections municipales se déroulera le 28 Juin en déclarant, alors que l'avis du Conseil scientifique se montrait très prudent : «J’assume avoir considéré qu’un bureau de vote était un lieu indispensable à la vie du pays, qu’il n’y avait ce jour là pas plus de risque à aller voter qu’à faire ses courses».  En ajoutant qu’avant la prise de décision concernant le second tour, le conseil scientifique avait été consulté et écouté, et que les avis de «toutes les forces politiques» du pays avaient été recueillis afin de trouver une solution optimale. Finalement, c’est l’avis des maires qui l’ont emporté sur les responsables politiques lors de la consultation par Emmanuel Macron et Edouard Philippe menée depuis Mercredi, alors que le Premier Ministre avait expliqué que deux dates avaient été privilégié : le 28 Juin ou Janvier 2021, car il n’envisageait pas un scrutin en Septembre/Octobre à cause d’une Rentrée trop chargée (Rentrée scolaire, loi de finances). Les chefs de partis politiques étaient sur la ligne du Conseil Scientifique qui n’était pas opposé mais était réservé vis-à-vis de la tenue d’un scrutin en Juin, à cause des conditions de la campagne et de la participation, et les maires souhaitaient que le second tour se tienne au plus vite, surtout dans les grandes villes, où les nouvelles équipes municipales doivent se mettre en place pour préparer la relance économique. Les collectivités représentent 70% de l'investissement public, notamment dans le BTP, et les élus doivent pouvoir lancer de nouveaux chantiers, notamment dans les grandes villes et intercommunalités. Du coup, les candidats tête de liste sont de nouveau sur les startings blogs pour mener une campagne qui sera sûrement différent de celle qui a précédée le 1er tour, avec, évoqué, par le premier ministre, des professions de foi possiblement plus longues, des campagnes qui devraient se dérouler de façon numérique et dans les médias, mais pas de grandes réunions… Avec peut être quelques surprises sur lesquelles reviendra le Blog demain, mais dés les premières heures qui ont suvis l’annonce, les têtes de listes vanvéennes annonçaient être prêtes donnant rendez-vous sur leurs sites web, facebook etc…quelques rencontres s’étant déjà déroulées ce week-end.  

    EGLISES : Enfin, samedi, était annoncé la reprise des cérémonies religieuses dans des conditions de sécurité sanitaire stricte qui ont permis aux prêtres vanvéens de célébrer de nouveau la messe, non plus seuls, avec leurs paroissiens… ce qui fut le cas dimanche, le  portable du pére curé Auville ayant crépité de messages de la part de paroissiens heureux et soulagés, dés samedi. Il n’a pas caché que cela avait un créve-coeur pour eux quatre, de célébrer la messe sans eux, même s’ils avaient communiqué des intentions de prière, heureux de les retrouver dans cette église Saint Remy clairsemée (sur la photo) à cause des régles de distanciation, à 1m les uns des autres – 3 sur un banc, et un banc sur deux étant occupé. Mais l’église était baigné de soleil et de se retrouver. Un peu plus loin, le prieuré Saint Bathilde n’avait pas ré-ouvert, les soeurs bénédictines étant encore confinées   

  • LE DERNIER OUVRAGE DE SŒUR MARIE MADELEINE CASEAU : «VIVRE LE NOTRE PERE»

    Sœur Marie Madeleine Caseau, présidente de la Congrégation des Bénédictines de Sainte Bathilde et Prieure de Vanves a présenté et dédicacé son nouveau livre : « Vivre le Notre Père »  jeudi dernier.  

    «La prière du Fils est notre trésor. Comment passer à côté sans la laisser murmurer sa saveur, sans en recevoir son essence, sans en goûter sa ferveur ? Jésus a livré son testament en partageant les mots de son coeur à coeur avec le Père » explique t-elle. En fille, en héritière, en cohéritière de l’amour de Dieu, elle tente d’ouvrir des sillons et de les creuser, « chemin faisant», au gré de la lectio et des résonances liturgiques. « Chaque demande du Notre Père est visitée à l'école de la vie fraternelle reçue comme un laboratoire, une prophétie, une promesse. Chacun est invité à aller comme il est, là où il est, en cordée, à la rencontre du Père. Tous appelés au bonheur de devenir fils, filles, frères et soeurs universels non en récitant une prière, mais en vivant le Notre Père » explique t-elle.

    Elle a déjà publiée trois autres livres : «Qui que tu sois – Au fil des jours avec Saint Benoit» en 2015 véritable comentaire de la régle de St Benoit, «Vivre en majuscule – Si tu savais le don de Dieu» en 2017 qui invite chacun à vivre de la parole, tout simplement en lisant les textes bibliques de la liturgie du jour une fois au cœur de la semaine, «Braises de Réssurection» où elle  propose un chemin d’écoute, de silence, de méditation à partir des récits des apparitions du Ressuscité. Un vrai chemin initiatique simple, peu exigeant : dix minutes chaque matin, livre en mains, assis avec soi-même, qui est ainsi balisé, pour chercheur assoiffé…. Ce qui est peit paraîte incroyable alors qu’elle préside cette congrégation, l’anime comme prieure de Vanves, voyage aussi. Elle a été, pendant plusieurs années, responsable des Oblats et hôtelière au Prieuré de SaintThierry (Reims). Elle a ainsi accompagné de nombreux laïcs dans leur quête de Dieu et a pu réaliser la nécessité de donner à chacun des outils pour qu'il trouve son chemin de vie et de bonheur et y persévère. Conduire au Christ et rendre libres sous le regard de Dieu ont été ses seules convictions profondes notent ceux qui la connaissent bien